Visite du 16 avril 2013
Première étape de mon triptyque de ces 15 derniers jours.
Plus de 10 ans après mon arrivée en banlieue parisienne, je me suis enfin décidé à faire ce classique !
Première étape de mon triptyque de ces 15 derniers jours.
Plus de 10 ans après mon arrivée en banlieue parisienne, je me suis enfin décidé à faire ce classique !
Très beau musée : la visite vaut aussi bien pour la richesse incroyable des collections que pour le magnifique bâtiment qui les accueille, l'ancienne gare d'Orsay, fin XIXème. Dès l'entrée, l'ambiance est donnée : on embrasse d'un seul regard l'immense nef aux dimensions pharaoniques. En revanche, très sceptique sur la réhabilitation de Gae Aulenti des années 80. Outre l'idée séduisante d'organiser le parcours autour de cette nef (devenue l'allée centrale des sculptures), le reste de la muséographie est dans la pratique, bien complexe notamment au rez-de-chaussée : un dédale de sous-espaces satellites, de marches, de demis-niveaux, d'escaliers, d'aller-retours incessants à s'en arracher les cheveux ! Procurez-vous absolument les petits dépliants à l'accueil, sans ça vous louperez la moitié des salles ! J'ai bien perdu un quart d'heure à essayer de me repérer !
Le récent "relooking" de quelques salles par Wilmotte est en revanche très réussi : les couleurs des toiles, notamment les lumineuses impressionnistes, se détachent magnifiquement sur les teintes sombres et mates (bleu profond, rouge brique, gris taupe...) des parois.
Les collections donc :
Comptez 2-3h si vous voulez tout voir, l'idéal étant de faire la visite en 2 fois, tant le programme est dense...
Un conseil donc : contrairement à ce que vous propose la brochure, filez directement à la galerie impressionnistes du 5ème étage : je l'ai faite à la fin et à moins d’être marathonien, vous ne l'apprécierez pas à sa juste valeur (j'étais pour ma part déjà saturé en y arrivant). C'est le point d'orgue du musée : tout les chefs d’œuvre impressionnistes y sont et même en les ayant déjà vu mile fois dans les revues, c'est véritablement un grand moment ! Attardez-vous sur la touche, les couleurs... Pour y accéder, vous passerez devant une des 2 énormes horloges et vous voilà revenu à l'époque des "Temps modernes" de Chaplin !
Un conseil donc : contrairement à ce que vous propose la brochure, filez directement à la galerie impressionnistes du 5ème étage : je l'ai faite à la fin et à moins d’être marathonien, vous ne l'apprécierez pas à sa juste valeur (j'étais pour ma part déjà saturé en y arrivant). C'est le point d'orgue du musée : tout les chefs d’œuvre impressionnistes y sont et même en les ayant déjà vu mile fois dans les revues, c'est véritablement un grand moment ! Attardez-vous sur la touche, les couleurs... Pour y accéder, vous passerez devant une des 2 énormes horloges et vous voilà revenu à l'époque des "Temps modernes" de Chaplin !
Les autres salles englobent la période allant de Deuxième République (1848) à la 1ere Guerre Mondiale (1914). Une succession incroyable de chefs d'oeuvre ! Ne loupez pas les salles dédiées à Millet (les Glaneuses...), Courbet (ah, L’Origine du Monde...), l'allée Symboliste et la terrasse des sculptures au 1er étage avec les magnifiques figurines en bronze de Maillol, Degas et Claudel.
J'ai en revanche passé mon chemin devant les salles art décoratif...
Des émotions, de la lumière, des couleurs ? : Prière du soir dans le Sahara, de Guillaumet, Ouled Nail de Dinet, Le Christ aux limbes et La Madeleine de Cézanne, La Charmeuse de serpent du Douanier Rousseau.
Mais le plus frappant finalement, déambuler de salle en salle nous fait prendre conscience ô combien cette période d'un peu plus de 50 ans fut un véritable tournant dans l'histoire de l'art, qui annonce la modernité du XX siècle à venir.
Regardez ces 2 tableaux (en haut : Ingres, 1854 / en bas : Monet, 1869) :
J'ai en revanche passé mon chemin devant les salles art décoratif...
Des émotions, de la lumière, des couleurs ? : Prière du soir dans le Sahara, de Guillaumet, Ouled Nail de Dinet, Le Christ aux limbes et La Madeleine de Cézanne, La Charmeuse de serpent du Douanier Rousseau.
Mais le plus frappant finalement, déambuler de salle en salle nous fait prendre conscience ô combien cette période d'un peu plus de 50 ans fut un véritable tournant dans l'histoire de l'art, qui annonce la modernité du XX siècle à venir.
Regardez ces 2 tableaux (en haut : Ingres, 1854 / en bas : Monet, 1869) :
Entre les 2 : il n'y que 15 ans d'écart !
J'avais pris également un billet pour l'exposition "Une passion française, la collection Marlène et Spencer Hays", mais trop c'est trop, je n'ai pas pu !
N'hésitez pas non plus à vous promener du coté du restaurant et de la verrière situés au-dessus de l'entrée : ambiance fin XIX assurée !
Bonne visite et à bientôt !
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