Ci-dessous, extrait d'un article du Monde du samedi 6 juillet dernier à propos du rejet des comptes de campagnes de Sarkozy.
D'un coté, on nous dit que l'état français refuse de rembourser 11M€ à l'UMP et donc "économiser" 11M€ : cool !
Mais de l'autre, comme
les militants UMP vont massivement faire des dons pour renflouer les
caisses (vides) de l'UMP, avec le système de réduction d’impôts de ce
même état français, cela va nous couter environ 7M€ ! pas cool !
Ce pays marche réellement sur la tête !
L'ivre de mots
« Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire, j'ai la certitude d'être encore heureux », Jules Renard
lundi 15 juillet 2013
dimanche 14 juillet 2013
Musée-Maison Victor Hugo, Paris
Très intéressante et émouvante "exposition" qui le temps d'une grosse demi-heure, nous fait partager l'intimité des somptueux appartements d'un génie de la littérature avec
comme cadre rien de moins que la place des Vosges. What else ?!
Entre 1832 et 1848, Victor Hugo loua des appartements (280m²) au second étage de l'hôtel particulier Rohan-Guéménée, place des Vosges à Paris (il fut ensuite contraint à l'exil sur l'île de Guernesey entre 1850 et 1870, le temps du coup d'état de Napoléon III et de son Second Empire - qui fit chuter la République chère à Hugo).
Entre 1832 et 1848, Victor Hugo loua des appartements (280m²) au second étage de l'hôtel particulier Rohan-Guéménée, place des Vosges à Paris (il fut ensuite contraint à l'exil sur l'île de Guernesey entre 1850 et 1870, le temps du coup d'état de Napoléon III et de son Second Empire - qui fit chuter la République chère à Hugo).
![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhPI8d_nNI4LhNQHXB-YctjhxA9LAbvanEPnyihr3248R3gvwAlVJPlqhzc-QzemyDi-CMBBTKjFN8_tInCA9hVtX9MdXRwAMGun5dP9nWyWlKkZkKRarRrceeSeufx-_s-UVQJiA4GTqo/s1600/maison-de-victor-hugo2.jpg)
![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi1ga3mLpnsfrW1H79tMDiRVHFBps0Aw9v9AygwfKjMg-y3SedBukX5wQ7AkrkWybAVdMYW7JJjrLbZa7F-lI-Nmx7TXQo2zmsbfdZx0lnG4IP7IJRF1mFYsc_juSnUd4CmNgEfRT2NY_w/s1600/maison-de-victor-hugo.jpg)
En 1903, grâce à l'important travail de collecte et de conservation de Paul Meurice - ami fidèle et dévoué de l'écrivain - l'ensemble de cet hôtel particulier devient "la Maison-musée Victor Hugo" que j'ai visité récemment (entrée gratuite pour les appartements seuls, payante pour les expositions temporaires).
Les cinq niveaux s'organisent autour d'un splendide escalier ouvert et orné de nombreuses illustrations d'époque traitant de l'actualité de Hugo (journaux, caricatures de Daumier...) : accueil au RDC, expositions temporaires en niveau 1, appartements et collections particulières de Hugo au niveau 2, services/administration aux niveaux 3 et 4.
Je n'ai visité que les appartements (niv. 2).
lundi 8 juillet 2013
Courrier International n°1181 du 20/06/2013
Dans peu de temps, les débats sur le projet de libre-échange entre les USA et l'Union Européenne reprendront. La France s'oppose à ce que le volet culturel soit inclus dans les discussions au titre de la défense de son identité culturelle face à la mondialisation (position que je partage).
A cet occasion, Courrier International dans son numéro 1181 du 20/06/13 offrait un dossier sur "l'exception culturelle française" vue par la presse étrangère.
En voici 2 extraits : encore une fois, notre aveuglement et notre système bien français en prend pour son grade. Mérité !
Je ne vous répéterai jamais assez : il faut lire Courrier International !
A cet occasion, Courrier International dans son numéro 1181 du 20/06/13 offrait un dossier sur "l'exception culturelle française" vue par la presse étrangère.
En voici 2 extraits : encore une fois, notre aveuglement et notre système bien français en prend pour son grade. Mérité !
Je ne vous répéterai jamais assez : il faut lire Courrier International !
lundi 1 juillet 2013
Photographies 3
samedi 29 juin 2013
vendredi 28 juin 2013
Photographies
J'apprécie de plus en plus la photographie et j'aime bien, sur le vif ou lors de mes escapades, jouer les photographes (très très) amateur avec mon modeste appareil numérique Panasonic, tout automatique.
Plus que la technique (je n'en ai aucune), ce qui m’intéresse : capter des "tableaux" abstraits et/ou des composition géométriques à partir de jeux de textures, matières, matériaux, aplats/touches de couleurs, lignes fortes, ombre/lumière...
Ci-dessous quelques unes de mes photos que, toutes proportions gardées, je trouve plutôt pas mal.
![]() |
Grasse / 2005 |
Parque national del Teide / Tenerife, Canaries / 2010 |
Port du Bec / Vendée / 2012 |
![]() |
Centre culturel du Belem / Lisbonne / 2006 |
![]() |
Cascais / Portugal / 2006 |
Honfleur / 2012 |
Honfleur / 2012 |
Honfleur / 2012 |
La Valette / Ile de Malte / 2008 |
lundi 10 juin 2013
Equatoria, Patrick Deville
![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjqUat0kJcmvFloWtc33va4Ph8yDcuKr9zU9AOiVaIbz1HEuYEg_KnutIeCOkuA9kb6mhH7mTPQVLhFHTh5cC6k3FFESRvZoPvLyTLNw1KJvBz4sXy3cKeRKr5ZCKsSsYP7pM39WwenVxs/s320/9782020906807.jpg)
Par un simple a priori, c'est à reculons que j'ai ouvert ce livre... Puis je me suis lancé. Puis je ne me suis plus arrêté !
En s'intéressant à la vie de
Savorgnan De Brazza, « le découvreur de fleuves [...]. Celui qui,
faisant reculer devant la proue de sa pirogue la traite et l'esclavage,
traînera dans son sillage la colonisation du Congo », Patrick Deville
signe là bien plus qu'un simple roman. Il nous donne une magnifique et importante
leçon d'histoire illustrée bien loin des cours d'histoire convenus de notre chère Éducation Nationale. A mettre donc entre les
mains des professeurs d'histoire et des lycéens...
1877 : afin de compléter
les cartes fluviales africaines encore pleines de zones blanches, Pierre Savorgnan De
Brazza - explorateur humaniste, pacifiste et anti-esclavagiste, issu d'une famille de
marins-navigateurs-cartographes italiens mais devenu français - décide depuis l'actuel Gabon de remonter le fleuve Ogooué, persuadé qu'il
rejoint plus en amont le puissant et sauvage fleuve Congo.
1871 : à l'opposé du continent. Depuis l'ile de Zanzibar, Henry Morton Stanley - journaliste ambitieux et exact contraire de De Brazza - s'enfonce et dévaste le cœur inexploré de l'Afrique de l'Est, à la recherche du
célèbre explorateur Livingstone dont on a perdu la trace depuis plusieurs
années.
Des deux cotés, les portes de
l'Afrique équatoriale viennent de s'ouvrir en grand, les conquérantes
puissances colonisatrices européennes peuvent placer leurs pions sur ce plateau
de jeu africain, la découpe du continent peut commencer !
mercredi 15 mai 2013
Marmottan, suite
Dans le post du 3 mai dernier (voir ici), je m'étais étonné de la faiblesse des collections impressionnistes et notamment Claude Monet, ne cachant pas ma frustration.
Et bien, je découvre aujourd'hui en fouinant sur Internet que le sous-sol est habituellement entièrement dédié à Claude Monet là même où se tient actuellement l'expo temporaire de Marie Laurencin...
Conclusion : je modère mon propos et planifie déjà une deuxième visite à une date judicieusement choisie !
CQFD
A bientôt !
mardi 14 mai 2013
La Joueuse d'échecs, Bertina Henrichs
En ouvrant ce court roman (150 pages), j'espérais évidemment passer un bon moment de lecture. Mais là, quelle belle surprise : une petite perle ! Pour un premier roman, Bertina Henrichs signe là un joli coup de maître. Dévoré en quelques heures !
Joli
coup de force également quand on sait que l'auteur, allemande, qui vit en
France depuis 15 ans, a écrit directement en français. Cet exil
linguistique, c'est la principale réussite du livre. Ici tout respire la modestie et la sobriété
: l'écriture simple, les phrases courtes, le vocabulaire, la syntaxe... Le tout avec légèreté et fraicheur. Bref,
un réel plaisir de lecture. Henrichs est encore vierge de tout nos mauvais
"tic" littéraires français et c'est tant mieux !
"Folie !" marmonne à maintes reprises Eleni, personnage central du livre. Car sa passion naissante, les échecs, va chambouler la vie placide de Chora, pittoresque village portuaire de Naxos, une petite île grecque des Cyclades, aux traditions îliennes bien ancrées, bien loin de la grande ville moderne, Athènes.
Faute de mieux, Eleni, la quarantaine, est femme de ménage dans un hôtel géré par Maria, la patronne qui parle avec force et entrain pour "d'emblée forcer la bonne humeur et écarter tout soupçon de maussaderie". Sa vie ? Résignée, une inlassable routine : chambres d'hôtel le matin ("vingt chambres, quarante lits, quatre-vingt serviettes, les cendriers à vider en nombre variable"), puis, le reste de la journée pour assurer la vie du foyer familial (Panis, le mari garagiste et deux enfants). Ni heureuse ni réellement malheureuse, elle accepte docilement son rôle de femme parce que c'est comme cela à Naxos... Quelques minutes de commérages chez son amie Katharina distraient le quotidien. Son rêve ? La France, sa langue, Paris et sa vie de joie, de luxe. Inaccessible, évidemment. Alors, elle se l'offre par procuration à travers les clients étrangers de l'hôtel : une vapeur de parfum dans une chambre de touristes français et la voici sur sur les Champs Élysées...
Aussi, quand elle trébuche par hasard sur un échiquier dans la chambre de ces mêmes français, c'est la révélation. Elle achète alors son propre échiquier et prend cette surprenante décision : elle n'ira sans doute jamais en France, mais elle apprendra à jouera aux échecs, "comme
le font les femmes élégantes de Paris".
Quelques jours plus tard, chez elle, pour la première fois, elle déballe le jeu : la boite de Pandore vient de s'ouvrir, sa maussade existence peut basculer...
"ce fut le projet le plus audacieux et le plus fou qu'Eleni ait jamais conçu. Elle en eut le souffle coupé" p.20
vendredi 3 mai 2013
3 musées : Marmottan-Claude Monet + expo Marie Laurencin
Visite du 30 avril 2013
Dernière étape de mon triptyque de ces 15 derniers jours.
Les idées préconçues ont parfois la vie dure : avant cette visite, je ne sais pas vous, mais pour moi, le musée Marmottan, c'était LE temple de l'Impressionnisme et de Claude Monet et j'étais assez enthousiaste à l'idée d'y aller !
C'est tout de même dans ce musée que l'on peut admirer LA toile emblématique de ce mouvement :
Impression, soleil levant, peinte par Monet en 1872 et à l'origine du nom "Impressionniste" (en 1874, le critique d'art Louis Duroy publie un article ironique intitulé "L’Exposition impressionniste" : « Que représente cette toile ? Impression ! Impression, j'en étais sûr.
Je me disais aussi puisque je suis impressionné, il doit y avoir de
l'impression là-dedans », écrit-il... Le mouvement Impressionniste était né).
Et bien, après une petite heure de visite des collections (petit musée), mon enthousiasme en a pris un sacré coup !
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